L’intercommunalité version Paolini-Paolini : des idées fausses au service des pensées étriquées

Madame le Maire de Ghisonaccia, dans sa première et dernière lettre d’information aux ghisonacciais (Vive l’info !), a évoqué l’intercommunalité à sa manière, c’est-à-dire de façon péremptoire. En effet, comme beaucoup d’opposants à ce type de regroupement (de plus en plus minoritaires : voir les chiffres), elle a d’abord abordé la fiscalité sans fournir les éléments objectifs ayant amené à ce fameux chiffre de 33%. Ensuite, voilà qu’elle reprend l’offensive en relativisant la portée de l’outil, le résumant au dispositif de ramassage des ordures ménagères (l’obsession du camion poubelle). À propos de l’éclairage public, nous voici plongés dans ce que l’on évite désormais de faire, à savoir une intercommunalité de services. C’est souvent le propre des intercommunalités à faible démographie, qui oscillent entre SIVU et SIVOM, avant de tenter d’élargir le champ des compétences. Mais ça ne peut être en aucun cas le sort d’un regroupement de plus de 8 000 habitants, comme celui projeté dans le Fium’orbo, avec une activité économique et une démographie décuplée par deux ou trois grosses communes permettant un investissement important, notamment en équipements structurants. Sans poursuivre plus avant la leçon, certains (ou plutôt certaines) devraient s’inspirer d’initiatives proches, comme celle de la Costa Verde qui est le parfait exemple d’une intercommunalité de projets. Ils devraient en outre constater que plus de trente communes de la plaine sont en passe de se fédérer. Ils devraient alors s’inquiéter de ne plus compter, entre Conca et le Grand Bastia, que trois communes à partager l’isolement de Ghisonaccia, et à s’enfermer dans une politique du Bunker (1)…

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Notarella (1) Babaorum aussi, dans Astérix, s’il fallait se déplacer de la tragédie à la comédie.