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CHANGEONS GHISONACCIA
2 février 2008

INONDATIONS : 5 questions et la mandature se noie !

• Ne sommes-nous pas dans un scénario de fin de règne ? Nous sommes bien à la fin de la mandature Paolini-Paolini, et un courrier assez particulier — une des rares lettre d’information de la mandature — informe la population du projet de drainage des eaux de pluie. « Era puru ora ! » aurait dit notre bon vieux berger de nos pieve… Oui, il était vraiment temps, sauf que cela ressemble davantage à une énième — une dernière — promesse électorale, plutôt qu’à un engagement sérieux, pris dans la continuité d'une gestion maîtrisée. • La dernière promesse est-elle vraiment crédible ? Pourquoi le serait-elle ? Celle qui promet n’est pas candidate à l’élection. Mais, en très bonne gestionnaire de transition, elle a dépensé plus de 400.000 euros pour panser les blessures sans en traiter les causes : la plaie est nettoyée aux endroits qui ne sont jamais que le réceptacle des flux. Un emplâtre sur une langue de bois. • Les responsabilités sont-elles assumées ou défaussées ? On a pu lire aussi que la route départementale inondée relevait du Conseil général. Éloquent ! L'état d'abandon du réseau de drainage transforme cette route en ultime canal d'évacuation des eaux. Et la gestionnaire de transition évacue ses responsabilités à l’égard de ce réseau très exactement comme elle évacue les eaux de pluie : elle déverse sur la route son incurie. • Quelles seront les conséquences des décisions hâtives ? Les sommes astronomiques engagées par la mairie constituent le tiers des sommes qu’il convient de dépenser pour régler la majeure partie des problèmes de drainage entre Saint-Antoine et la mer. A l’heure des auto-félicitations municipales sur l’état des finances, le contribuable peut ainsi juger objectivement l’opération engagée, en examinant ses enjeux (évacuer les eaux ou colmater les urnes ?) son coût (le tiers du budget d’un chantier global) et ses résultats (un emplâtre sur une jambe de bois). • Que retenir de la mandature qui s’achève ? Pour clore cette « histoire d’eau », parcourue en cinq questions, nous en ajouterons deux autres concernant la mandature qui s’achève. La première l’illustre. La seconde la conclue. — La fièvre baisse-t-elle quand on s’évertue, avec conviction, à casser le thermomètre ? — Qui a dit « Après moi le déluge ! » ? Louis XV ou la Pompadour ?
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