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CHANGEONS GHISONACCIA
7 mars 2008

« … ce souffle qui va nous porter dimanche soir à la victoire. »

Allocution de Francis Giudici, prononcée lors de la réunion-débat qui s'est tenue à La Casa di Maria Cicilia, le jeudi 6 mars 2008, devant une assistance réunissant les colistiers, le comité de soutien, tous les sympathisants et leurs très nombreux invités.

Chers Amis,

Avant toute chose, je tiens à vous remercier d’être présents ici ce soir.

Votre présence est un signe fort, une aide précieuse. Elle nous conforte dans la démarche que nous avons entreprise ensemble il y a plusieurs semaines.

Oui, durant ces semaines, nous sommes allés à la rencontre des habitants de Ghisonaccia, de Ghisoni, du Lugu et du Poghju pour leur exposer le sens de notre engagement, de notre démarche, de notre projet.

Par notre mobilisation, grâce à une communication tout azimut – courriers, blog, communiqués de presse, tracts - nous avons démontré notre capacité d’incarner durablement le changement.

Nous avons vu beaucoup de monde parce que beaucoup de monde attend beaucoup de nous.
Pourquoi ? Parce que nos adversaires ont été incapables de relever les défis qui attendaient notre canton.

Comment pourraient-ils faire demain ce qu’ils n’ont jamais fait par le passé ?

• Une politique du coup par coup : un exemple significatif, c’est la gestion calamiteuse des inondations de 2006 et 2007 : 400.000 euros dépensés mais qui n’ont rien réglé.
• Aucune planification en matière d’accès au logement, de développement économique : un POS vieux de 22 ans 
• L’absence d’anticipation et de réactivité ont conduit au départ des services publics (ANPE, DDE, centre de commandement des pompiers, la fermeture de l’école de Saint-Antoine, etc.). Ils n’ont fait que subir sans réagir 
• Un manque d’ambition caractérisé par une gestion frileuse, sans investissement d’envergure.

Comment pourraient-ils se projeter dans une politique de territoire demain, alors qu’ils n’ont cessé de critiquer l’intercommunalité par le passé?

Une large majorité de la population corse vit désormais sur le territoire d’une communauté de communes quand nous restons isolés. Nous disons que Ghisonaccia doit retrouver sa place de capitale de notre bassin de vie,  parce que Ghisonaccia a besoin de la communauté des communes autant que la communauté de communes a besoin de Ghisonaccia

Comment pourraient-ils gérer un canton lorsqu’ils oublient que ce canton compte 4 communes ?

L’action du conseil général ne se limite pas aux kilomètres d’enrobé. Quelques chiffres pour vous éclairer :
• l’aide aux communes
En 2003, le conseiller général Paolini alloue à Ghisoni et à Lugu di nazza  0 euro de subvention.
Entre 2004 et 2007, ces deux communes ont reçu 400.000 euros
Sur ces 4 années de ma mandature, notre canton a perçu 1.300.000 euros
• l’aide aux associations
En 2003 l’ensemble des associations recevaient 25.000 euros
A partir de 2005, le montant a été multiplié par 3 pour atteindre enfin 107.000 euros en 2007.
• les équipements structurants :
— En 2007, l’implantation de la maison des services départementaux en plein centre de Ghisonaccia.
— L’inscription au PEI de la route de Sorba, avec 7.600.000 euros programmés
— 90.000 euros sont dès à présent prévus pour sécuriser la route de la mer et la piste cyclable
— 240.000 euros pour les RD 44 et 244 sur les communes de Lugu et Poghju.

Parlons maintenant de leur conception du débat d’idée ? 
« un porte à porte » désespéré, où le projet se réduit à une rumeur, à un propos facile qui tombe souvent dans le caniveau. C’est cela qu’ils appellent « politique » ?
Ils ont refusé un débat sur RCFM ; Nous leur avons même proposé un débat public ici, vainement. Ils ne veulent pas débattre mais ils parlent de démocratie et de transparence.
Ils n’abusent personne. Et grâce à vous, au soir du 9 mars, ils n’abuseront plus personne.

Oui, il faut changer d’époque et de politique ;
Et changer de politique, c’est d’abord engager une rénovation des pratiques.
Ce soir, comme l’autre soir à Saint-Antoine et à la Gare, nous choisissons d’aller au contact, parce qu’il est important d’informer, il est important d’échanger, de confronter les idées, il est enfin important de débattre en rendant la parole aux ghisonacciais.
Ce que nous avons fait ici, nous l’avons fait aussi dans nos villages de  montagne

La population doit savoir sur quoi les élus vont s’engager, quelles réponses collectives  ils vont apporter à leurs inquiétudes collectives.

Au gré des rencontres, on a parlé d’aménagement et d’économie du territoire, du Plan Local d’Urbanisme qui en sera la clé de voute, par le biais du plan d’aménagement du développement durable (PADD).
On a évoqué très souvent l’intercommunalité, la prévention des risques d’inondation, le défi environnemental, la voirie, la culture, et j’en passe.

Nous sommes donc ici pour en parler encore, avec cette équipe qui, unie, veut agir pour réussir à changer la vie de tous.
Quand je dis TOUS, cela veut dire que les élections, qu’elles soient cantonales ou municipales, ne peuvent se résumer à un long cortège de promesses individuelles ; par exemple une place à la garderie ou un lot à la gare.

Le choix du 9 mars n’est pas de choisir celui qui va promettre mais celui qui va permettre le plus, celui qui incarne l’aspiration d’un PROJET POUR TOUS et d’un avenir partagé.

Le développement de Ghisonaccia, il appartient aux ghisonacciais, à TOUS les ghisonacciais.
C’est pour cela que nous les appelons à le soutenir, à nous soutenir.

De la même manière, le développement de nos villages appartient à tous ceux qui croient à la solidarité, à l’intercommunalité, dans la plaine comme dans notre montagne.

Le développement ne s’arrête pas aux professions de foi ou aux pointillés de nos communes, il ne se résume pas à des mots prononcés en campagne électorale ;

Le développement, c’est le fruit d’un investissement quotidien, collectif ;
Là est l’enjeu pour notre territoire, pour tout notre territoire. 
Car nous sommes persuadés que le changement est en route,  qu’il a aujourd’hui, avec lui, l’élan populaire, ce souffle qui va nous porter dimanche soir à la victoire.

Elle sera sans équivoque la victoire de tous.

Per dumenica,
tutti per Ghisunaccia è Ghisunaccia per tutti.
Tutti per stu cantone è u nostru cantone per tutti !

Un discours salué par une véritable ovation.

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