Pour une politique de projets

LOUIS CESARI
Fragments d’un entretien guidée par des questions si évidentes qu’on peut les effacer. Pour mieux entendre les réponses. Pour davantage sentir leur portée : une transformation radicale des manières de penser l'action collective et de la conduire.



— « Durant plus de 15 ans j'ai été le représentant de l'interprofession oléicole nationale, et ai travaillé au développement de l'olivier en Corse. Avec l'ensemble des producteurs et des partenaires publics, nous sommes parvenus à remettre sur pieds une filière de production, à créer un signe de qualité (AOC), à rénover, à planter... » — « Aujourd'hui l'olivier représente une surface de production équivalente à celle occupée par les clémentiniers. » — « C'est par le contact avec tous, la connaissance des logiques de chacun, la négociation, que l'unité du monde oléicole s'est constituée, et à partir de là, tout a été rendu possible. » — « Avec les colistiers qui constituent notre équipe, c'est dans cette pratique d'écoute et de construction collective que nous souhaitons travailler. Parce que les projets de la municipalité que nous constituerons après le 9 mars ne seront pas les projets d'une équipe, ni ceux d'une partie de la population contre l'autre, mais bien les projets de tous. » — « Notre équipe assumera un rôle de proposition, de prise de décision, mais la participation de chacun y sera plus qu'une priorité, elle sera une méthode de fonctionnement. » — « L'avenir de tous ne se dessine sérieusement qu'avec des projets partagés, légitimes et bien compris. »