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CHANGEONS GHISONACCIA
26 février 2008

Pourquoi nous devons gagner

En 2001, Pierre-Jean Paolini a dit :
« Notre bilan est bon, le prochain sera meilleur ».

En 2008, le voici  de retour s’improvisant « donneur de leçon ». Nous n’évoquerons pas la qualité de certains arguments de campagne distillés ça et là à l’encontre de ses adversaires. Qu’il médite simplement l’adage vernaculaire du vieux berger de nos pieve :

« A ghjastema volta è gira, Volta in capu à chi a tira. »

Voici quelques éléments que nous entendons soumettre à l’appréciation de TOUS les ghisonacciais :

Pour ce qui est de la morale …

Nous lui rappelons le principe d’humilité. Elle serait de bon ton, au regard du parcours chaotique de celui qui tente un retour aux affaires après une condamnation à cinq années d’inéligibilité. Que veut-il nous prouver  que l’on ne sache déjà ? A volpe perde u pelu ma u viziu mai.

Qui est ghisonacciais, Monsieur Paolini ?

Le candidat Paolini déclare, parlant de sa liste : « Les femmes et les hommes qui la composent sont tous de Ghisonaccia ».  Pourrait-il donner une définition de qui est ghisonacciais ou pas ?. Demande t-il l’arbre généalogique de l’électeur lorsqu’il fait du porte à porte pour chercher des voix ? Monsieur Paolini, les femmes et les hommes qui ont choisi de vivre, de travailler et de voter  à Ghisonaccia sont TOUS des ghisonacciais. Une objection ?

Un gymnase à l’abandon ? Allez jouer au tennis !

On nous promet l’implantation d’un complexe sportif de 10 hectares. Il serait, s’il se réalisait, au vu de la superficie, l’un des plus grands d’Europe… Quand et avec quels financements ?
Pendant ce temps, ce pauvre gymnase sans chauffage, sans isolation, sans surveillance, sans hygiène, est livré au vandalisme. Qu’en pensent les associations qui essayent malgré tout de pratiquer leur discipline dans ces conditions déplorables ?

Mais le dernier mois de la dernière mandature, la municipalité y a pensé.

Signalétique urbaine bilingue ?

Malgré une délibération prise en février 2000 (bien 2000 !), aucune action engagée dans le programme de toponymie  qui aurait restitué à Ghisonaccia des noms et des lieux de la Mémoire locale.
Le ridicule ne tue plus: en février 2008, voici qu’on justifie ce projet  en évoquant la vitalité des classes bilingues. Où est le lien ? Le projet pédagogique émane uniquement des équipes enseignantes — mais que vient faire la campagne électorale dans tout ça ? — et le financement spécifique de la seule CTC, dans le cadre d’un Contrat de plan Etat-Région.
Madame le Maire, Monsieur le candidat, parlez de ce que vous faites, pas de ce que font les autres.

Mais le dernier mois de la dernière mandature…

La mise en place d’un plan de traitement des ordures ménagères ?

Dans le domaine crucial du traitement des ordures ménagères, la municipalité n’a engagé aucune réflexion sur l’écocitoyenneté ni sur la problématique financière du coût à très court terme. Les beaux discours se sont résumés à l’achat d’un nouveau camion poubelle, fin 2007. Combien a-t-il coûté au contribuable ? Et voilà que tout à coup on nous parle de tri sélectif…

Oui, le dernier mois de la dernière mandature, la municipalité y a pensé.

Voiries : mais de l’enrobé, y en aura-t-il pour tout le monde ?

Force est de constater l’état de  dégradation de tant de routes, voire même d’abandon dans le secteur du Cutaghjolu et de l’ancienne voie ferrée. Mais ne nous inquiétons pas : en veille d’élections, on nous promet même des reclassements de voieries privées dans tous les lotissements. Des lettres sont bien arrivées, en ce mois de février pour annoncer la « volonté politique ». Poveri à noi !
C’est bien connu : « pourquoi faire hier ce que l’on pourrait faire demain… ».

Mais le dernier mois de la dernière mandature, la municipalité y a pensé.

Ghisonaccia capitale ? Petit problème de mathématiques

Pourquoi la population stagne – mêmes chiffres depuis 30 ans autour de 3200 habitants -, alors que l’on nous parle de 50 permis de construire délivrés chaque année (50 x 13 ans = 650 constructions) ?  Est-ce la faute à l’INSEE ? A quand la proportionnelle ?

Ghisonaccia sans Plan Local d’Urbanisme (PLU)

• Ghisonaccia « gère » son développement avec un POS datant de 1986, sans urbanisme réfléchi, une OPAH abandonnée depuis longtemps, le prix des terrains à bâtir les plus chers de la région.
• Pourquoi des locaux techniques municipaux en plein centre ? Gestion calamiteuse de l’espace du centre ville, aucune cohésion, un schéma de circulation qui produit une situation bloquée durant les vacances d’été.
• Aucun logement social construit à Ghisonaccia depuis … 1965.

Salle de spectacle ou centre culturel ?

520 000 euros pour restructurer la salle des fêtes  quand il y en a encore qui rêvent d’un centre culturel d’envergure, conçu dans une logique intercommunale, dans le centre du village…

Halte-garderie ? Halte au feu !

L’absence d’anticipation et la non-remise aux normes de l’ancienne garderie, et, pour finir une polémique surréaliste. En complément de sa démonstration, Madame le Maire a décidé de ne pas verser la subvention de fonctionnement de la Halte-garderie en 2007, par mesure de rétorsion. Pour conclure, la subvention promise pour 2008 a été revue à la baisse (moins 40 %). Les petits enfants, taisez-vous !

Halte-garderie ? deuxième épisode

Et voilà qu’on nous parle de rouvrir sans agrément et sans remise aux normes une garderie, avec plus d’une vingtaine de places promises à l’électorat. Beaucoup d’appelées pour peu d’élues.
Mais comme dirait Charles Pasqua : « Les promesses n’engagent que ceux qui les reçoivent… ».

Muralità

à l’albore d’un ghjornu novu,
à chì ùn hà memoria, ùn dice bugie !
A l’aube d’un nouveau jour,
celui qui n’a pas de mémoire ne dit pas de mensonges…

Pour en finir, gagnons l’avenir
Avec Francis Giudici 
Unir, Agir, Réussir,
Changeons Ghisonaccia

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Commentaires
C
"Seguida chi camina, è micca chi si ferma" vutate francis guidici
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