Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
CHANGEONS GHISONACCIA
22 février 2008

STOP ! Cas d'école

Belle lettre de combat assénée le 22 févriier par PJP en accompagnement de son tryptique. Avec trois idées : • L'intercommunalité c'est une idée Paolini 2005. Applaudir Paolini. • C'est Guidici qui a fait capoter le projet. Siffler Guidici. • L'intercommunalité'fait augmenter les impôts. Prendre peur. La séquence « émotions » est parfaite : Applaudir l'un, siffler l'autre, et prendre peur. La séquence logique est très drôle (STOP ! Cas d'école) : elle revient à accuser l'autre de saboter ce que l'on ne veut surtout pas faire. DECRYPTAGE 2 Autre cas d'école : essayer de faire croire que si l'on ne fait rien c'est parce qu'on vise un objectif beaucoup plus haut. Ainsi, PJP dit « cesser de penser en terme d'intercommunalité et penser en terme de bassin de vie ». La formule est toute aussi creuse que « cesser de penser auto et penser voiture ». DECRYPTAGE 3 « Ne vous laissez pas entraîner dans une aventure que vous n'aurez pas voulue ». Pour vouloir, il faut savoir. Pour savoir il faut avoir eu sous les yeux des éléments de réflexion, et le temps d'en débattre. PJP a beau jeu de sortir cette formule : depuis 2005 où, dit-il, la question de l'intercommunalité a été posée, rien n'a été entrepris pour l'exposer publiquement. Ceux-là même quii ont tenu les administrés à l'écart du débat depuis 2005 leur demandent aujourd'hui de « faire un choix clair ». C'est quoi un choix clair ? Sans doute la réponse à une seule question : « La communauté de commune accepte-t-elle d'être présidée par PJP ? En contrepartie de quoi il ne refusera pas l'augmentation de ses émoluements à proportion de l'accroissement de ses responsabilités. » Alors, là, PJP jugera que Ghisonaccia a la place qui lui revient ! Pour la première fois, grâce à la campagne électorale, et sous l'impulsion de la liste « Unir, Agir, Réussiir », la question de l'intercommunalité est portée sur la place publique et disséquée sur la place publique. Certains ont beau jeu d'appeller à un choix clair quant tous leurs efforts ont porté sur des discussions de couloirs et des arrangements d'antichambre. Elus tenus à distance et électeurs plongés dans le silence. Où — comme avec cette lettre — noyés dans le bruit.
Publicité
Commentaires
Publicité