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CHANGEONS GHISONACCIA
21 janvier 2008

GENDARMERIE / La grande braderie

Dans le cadre de la restructuration des services de la gendarmerie nationale, la SNI, une filiale de la Caisse des Dépôts et Consignations, sollicite les collectivités propriétaires de casernes (locaux administratifs et logements) en leur proposant une externalisation de leur parc immobilier. En 2007, la municipalité a accepté la proposition de la SNI, qui consistait en une cession de la gendarmerie, sous la forme d’un bail emphytéotique d’une durée de 50 ans, pour un montant de 1 750 000 €. La municipalité a dilapidé « son trésor de guerre ». Nous considérons pour notre part qu’il s’agit de graves erreurs de gestion, tant au niveau de la cession de la gendarmerie que du financement des opérations citées ci-dessous, qui auront immanquablement des conséquences négatives sur les finances communales, en particulier sur la fiscalité. La gendarmerie a été construite par la mairie en 1988 grâce à un financement bancaire d’une durée de 20 ans, qui arrive donc à échéance cette année. D’autre part, le montant du loyer annuel payé par le ministère de la Défense s’élevait à 180 000€. Si l’on considère que les loyers augmentent de 5 % tous les 9 ans, on obtient un montant total de loyers supérieur à 10 000 000 €, que la mairie aurait encaissé durant les 50 prochaines années. La majorité municipale prétextant d’une part le risque (improbable) de délocalisation en cas de refus, justifia également son choix par le déficit de logements constaté sur le territoire communal. Cette « embellie » financière devait permettre la création d’un parc immobilier à usage locatif à destination de nos concitoyens, et dont les recettes compenseraient la perte du loyer de la gendarmerie. Or, en guise de nouveaux logements, la mairie a procédé à l’acquisition de deux terrains à partir desquels seront proposés à la vente 25 lots dont la superficie est comprise entre 700 et 1000 m2. A ces acquisitions, il convient d’ajouter celles du bâtiment technique de France Telecom et des locaux de la MSA. Toutes ces opérations ont été financées sur les ressources propres de la commune, alors que la plupart des prêts approchent de leur échéance ou sont soldés, et que les conditions actuelles d’emprunt sont très favorables (taux bas).
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